Face à l’incertitude entourant les nouvelles règles d’entrée aux États-Unis, plusieurs retraités canadiens envisagent de diversifier leurs destinations hivernales. Ce phénomène reflète une tendance grandissante : rechercher des lieux où le climat est agréable, où les démarches administratives sont moins contraignantes et où la qualité de vie demeure élevée.
Le Mexique est souvent la première option envisagée. Avec une durée de séjour possible allant jusqu’à 180 jours sans visa, il attire particulièrement ceux qui souhaitent passer l’hiver sans se soucier d’autorisations complexes. Les coûts de la vie quotidienne (logement, alimentation, services) y sont généralement plus abordables qu’aux États-Unis. De plus, des communautés de Canadiens et d’expatriés y sont bien implantées, facilitant l’intégration sociale et offrant un sentiment de sécurité culturelle et linguistique.
La République dominicaine séduit pour son climat tropical, sa proximité avec le Canada et ses plages reconnues mondialement. Les Canadiens y séjournent 30 jours sans visa, avec la possibilité de prolonger leur séjour à faible coût. L’infrastructure touristique y est développée, mais la couverture médicale peut nécessiter des assurances spécifiques.
En Europe, le Portugal s’impose comme un choix de plus en plus prisé. Situé dans l’espace Schengen, il permet des séjours de 90 jours sans visa, avec un climat doux et une grande accessibilité. Sa réputation en matière de soins de santé de qualité, son coût de vie encore relativement raisonnable et sa sécurité générale en font une destination recherchée. Toutefois, les séjours plus longs nécessitent de se renseigner sur les visas de résidence.
Réputé pour sa stabilité politique et son engagement envers la préservation de l’environnement, le Costa Rica attire ceux qui privilégient la nature et la tranquillité. Les Canadiens peuvent y rester jusqu’à 180 jours sans visa. L’accès aux soins de santé privés y est apprécié pour sa qualité, mais les coûts peuvent varier selon les régions.
Conseil pratique :
Avant de choisir une alternative aux États-Unis, il est essentiel d’évaluer certains facteurs : la durée de séjour permise, les assurances disponibles, l’accès aux soins de santé, le coût global de la vie et la facilité de communication (langue, communauté expatriée). Chaque destination a ses avantages, mais aussi ses contraintes administratives ou financières.