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Mes finances en santé - 5 étapes pour aligner votre projet de rénovation majeure avec vos ambitions et votre santé financière

Depuis quelques années, vous rêvez de transformer votre maison. Que ce soit pour ajouter de l'espace, créer un intérieur digne d'un magazine, ou même installer ce garage ou cette piscine tant désirée, plusieurs aspects doivent être pris en compte pour faire de ce rêve une réalité. Avant de sortir le marteau, il est crucial d’évaluer l'impact financier de ces projets. Bien planifié, ce rêve peut devenir une belle réussite ; mal préparé, il peut se transformer en cauchemar financier. Voici un guide pour vous aider à savoir si vos ambitions sont compatibles avec vos objectifs financiers.

 

1. Faire le bilan financier : l’art de jongler avec les chiffres

Avant de vous lancer dans un projet d’agrandissement ou une grosse rénovation, une question cruciale s’impose : avez-vous les moyens de réaliser ce projet ? Il est important de commencer par un bilan financier en établissant deux budgets distincts.

  • Le bilan financier : Prenez un instant pour évaluer vos actifs et dettes. Cela vous donnera une idée de la portion de vos actifs liée à des dettes. Ensuite, simulez l'impact de vos travaux. Retirez les liquidités utilisez pour le projet et ajouter le nouvel emprunt. Quel sera l’effet de la somme investie et de l'emprunt sur votre bilan ? Est-ce que le projet fait toujours du sens pour vous?
  • Le budget d’investissement : Détaillez tous les coûts associés à votre projet (permis, matériaux, main-d’œuvre, etc.). Prévoyez une marge pour les imprévus, et si vous devez emprunter, pensez à ajouter les intérêts à votre budget total. Est-ce que le budget estimé demeure toujours raisonnable selon votre capacité financière? Serez-vous en mesure de le rembourser dans un délai raisonnable? Est-ce que le remboursement du prêt se poursuivra après le début de la retraite?
  • Le budget des frais récurrents : Une fois les travaux terminés, vous aurez de nouvelles dépenses : assurances, électricité, entretien, taxes foncières, etc. Comparez ces charges au budget actuel et ajustez en conséquence. Identifiez dès maintenant ce qui devra être coupé du budget et mettez-vous en action pour voir réellement votre capacité. Et n'oubliez pas : même après des dépenses imprévues, votre épargne à long terme doit rester présente dans votre budget.

2. Financer le projet : le prêt qui fait rêver… et réfléchir

Emprunter, c’est à la fois un accélérateur de richesse… et un potentiel piège financier. Voici comment éviter de se retrouver avec un prêt trop lourd à porter :

  • Explorer les options de financement : Prêt personnel, marge de crédit hypothécaire, refinancement de l’hypothèque existante… chacune de ces options a ses avantages et inconvénients. Un courtier hypothécaire sera un précieux conseiller si un emprunt financier important est requis. Il pourra vous aider à trouver le meilleur taux, mais également vous aider à comprendre le type de prêt et les conditions les plus avantageuses selon votre situation. Votre conseiller financier pourra quant à lui s’assurer que le produit proposé s’aligne à votre plan financier.  
  • Tester son budget en conditions réelles : Avant de vous engager, commencez à économiser pour le projet. Un bon test est de mettre de côté environ 20 à 30 % du coût total du projet comme mise de fonds. Pour y arriver, il est recommandé de déjà se mettre en action avant le début du projet, en plaçant les coûts supplémentaires à venir (ceux identifier au point 1), ainsi que le nouveau coût d’emprunt dans un compte d’épargne pendant au moins 6 mois avant le début des travaux. Ce test pratique permet de vérifier que le budget peut absorber la nouvelle charge sans compromettre d’autres objectifs financiers, notamment l’épargne-retraite. Cette démarche aide à accumuler un précieux coussin de sécurité et à valider la viabilité du projet avant tout engagement définitif. 
  • Maintenir l’épargne à long terme : Emprunter pour financer des rénovations ne doit pas nuire à vos cotisations retraite. Si vous envisagez réduire un peu votre épargne pendant quelques années, assurez-vous de faire des calculs sur l’impact à long terme de cette réduction qui peut rapidement représenter des milliers de dollars sur 20 ou 30 ans.

3. Réviser les assurances : un nouveau look mérite une nouvelle protection

Une fois les travaux terminés, il est essentiel de revoir vos assurances habitation. La nouvelle valeur de votre bien doit être prise en compte pour ajuster les garanties. Il est même conseillé de consulter votre assureur avant le début des travaux pour connaître l'impact sur votre budget.

4. Impact sur la valeur de la maison : investissement ou dépense superflue ?

Une maison demeure un actif très important pour la majorité des gens. Les sous investis demeurent immobilisés dans cet actif pour la majorité de votre vie. Les rénovations peuvent augmenter la valeur de votre maison, mais pas toutes de la même manière. Certaines améliorations comme une cuisine moderne, un garage ou une meilleure efficacité énergétique peuvent être rentables. En revanche, certains projets peuvent coûter cher sans ajouter une valeur correspondante à la revente.

Avant de démarrer les travaux, il est recommandé de valider les questions suivantes :

  • Impact sur la valeur de la maison : Un courtier immobilier peut être une personne clé pour vous aider à déterminer si les travaux augmenteront réellement la valeur de votre propriété ou si un déménagement serait plus judicieux. L'emplacement, le type de maison et l’état du marché sont des éléments clés à prendre en compte. Les mêmes travaux n’auront pas les mêmes impacts selon les facteurs à considérer. Il est donc pertinent d’être bien conseillé.
  • L’entretien futur : Plus d’espace peut aussi signifier plus d’entretien. Réfléchissez à l’équilibre entre l’espace gagné, les coûts supplémentaires et le temps requis. Une maison plus grande peut vite devenir un fardeau si elle génère trop de frais ou de temps d'entretien. Un agrandissement mal planifié peut transformer un rêve en casse-tête financier sur le long terme ou faire en sorte de devancer un déménagement non souhaité.

5. Définir la nécessité du projet : quand retarder, quand oser

Avant de vous lancer, clarifiez vos motivations :

  • Vrai besoin ou simple envie ? Demandez-vous si le projet répond à un besoin essentiel (plus d’espace, stationnement) ou s’il s’agit d’une envie passagère. Parfois, vos besoins évoluent, par exemple, lorsque les enfants quittent la maison) et ce que vous voulez aujourd’hui pourrait devenir un fardeau dans quelques années.
  • Signaux d’alerte et solutions alternatives : Si votre budget est déjà serré, si des dettes de consommation sont encore présentes ou si votre épargne retraite est insuffisante, il vaut mieux attendre. Retarder un peu le projet peut vous permettre d’augmenter votre mise de fonds. Il peut être intéressant d’envisager des projets par phases ou des ajustements moins coûteux, permettant de répondre aux besoins immédiats sans compromettre l’ensemble des finances.

Conclusion

 

Les projets de rénovation majeurs sont comme une recette complexe : ils nécessitent les bons ingrédients, un bon timing et une planification minutieuse. Avant de vous lancer, déterminez vos vrais besoins et évaluez si ce projet s’inscrit dans vos priorités financières. Prenez le temps de bien planifier le budget et d'évaluer les impacts à long terme. Votre objectif ? Augmenter votre bien-être et votre richesse, sans risquer de transformer votre rêve en un casse-tête financier. Bonne planification!